Comité des maires

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Saturday, April 15, 2017

Entretien entre le Sénateur John McCain et Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne




Le Sénateur McCain rend visite aux membres de l’OMPI d’Achraf à Tirana

Vendredi, 14 avril 2017, le Sénateur John McCain, président de la commission des forces armées du sénat des Etats-Unis a rencontré Mme Maryam Radjavi, à Tirana (Albanie), et discuté avec elle des derniers bouleversements en Iran, des ingérences criminelles du régime iranien dans la région et des perspectives d’avenir.
Avant cette entrevue, le sénateur McCain s’est rendu dans un des centres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) à Tirana et a rencontré des membres de l’OMPI qui ont été transféré de Liberty en Irak vers l’Albanie.

Lors de cette visite, s’adressant aux combattants de la liberté, le sénateur McCain, les a félicités pour leur transfert réussi depuis l'Irak, et a rendu hommage à la persévérances et la résiliences des membres de la Résistance qui ont payé des prix lourds par le sacrifice des leurs et a déclaré : « Il n’y a aucun doute que vous avez, non seulement, supporté de nombreuses souffrances et douleurs, mais vous avez également perdus beaucoup de vos proches en raison du totalitarisme du régime iranien. »
Présentant ses condoléances aux victimes de la répression du régime des mollahs, il a exprimé sa gratitude au gouvernement albanais pour avoir accueilli les membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran.
Le président de la commission des forces armées du sénat des Etats-Unis a aussi déclaré à l’adresse des membres de l’OMPI : « vous vous êtes soulevés, vous avez lutté et sacrifié pour la liberté, pour le droit de vivre librement et d’avoir la liberté de choisir, des droits qui Dieu a accordé à chacun des êtres humains. »
Il a ajouté : « Je vous exprime ma gratitude parce que vous êtes des exemples de ceux qui quand ils font usage de leur volonté, se préparent à sacrifier pour la liberté, ils l’obtiennent. Vous êtes des références pour ceux qui dans l’ensemble du monde luttent pour la liberté. »
Le Sénateur McCain a rendu hommage à la direction de Maryam Radjavi en ajoutant : « Je suis certain qu’un jour l’Iran sera libéré et nous nous réunirons sur la place de la Liberté (à Téhéran).»

Au cours de cette rencontre, Mme Radjavi a remercié les efforts désintéressés du sénateur McCain, dans son soutien aux membres de l'OMPI qui résidaient au camp d'Achraf et pour leur transfert hors d’Irak.
#Iran #McCain #Radjavi #Tirana #Ashraf

Tuesday, April 4, 2017

Vidéo - John Bolton : Le temps de la complaisance avec les mollahs iraniens dans les relations avec les États-Unis est révolu

CNRI - Dans son intervention à l’occasion de Norouz (le nouvel an iranien) célébré à Tirana, John Bolton, l’ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU, a exprimé sa joie d'être avec les membres de l'opposition iranienne en Albanie. Il était notamment aux côtés de Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, Elona Gjebrea, ministre adjoint de l'Intérieur albanais, Pandeli Majko, ancien Premier ministre albanais et David Muniz, ambassadeur américain adjoint en Albanie.


Les participant ont souhaité que la nouvelle année soit celle de la rupture des chaînes de la dictature religieuse au pouvoir en Iran.
L’ancien ambassadeur a déclaré :
Je suis ravi de vous voir tous ici en Albanie. Heureux de vous rencontrer ici et je suis convaincu qu'un jour nous nous reverrons au sein d’un Iran libre. Je tiens à remercier sincèrement le gouvernement d'Albanie. Ils ont pris une décision humanitaire et gracieuse en vous accordant l'asile après les épreuves et les tragédies que vous avez subies au camp d'Achraf et au camp Liberty. Cette obligation d'asile et l'engagement du gouvernement des États-Unis pour protéger la population d'Achraf ... 
Et à présent, j'ai quelques mots pour les mollahs de Téhéran : L'ère d'or (de la complaisance) dans les relations avec les États-Unis est révolue. Il est vital que le monde entier comprenne que la politique américaine au sujet du régime des mollahs, leur soutien au terrorisme international et leur programme d'armes nucléaires, ont fondamentalement changé. Certes, il y a des détails qui restent à résoudre, qui doivent être articulés, mais l'idée que ce régime de Téhéran a une légitimité, que sa parole peut être digne de confiance, qu'il honorera ses engagements, ces illusions ont été balayées.
La menace de prolifération nucléaire que représentent les mollahs est l'un des aspects les plus dangereux pour la liberté et l’autonomie que nous pouvons imaginer dans le monde. L'idée qu'un accord avec un régime comme celui-ci pourrait, soit les ralentir ou assurément arrêter le programme nucléaire, était malavisée depuis le début.
Je pense que quand il était candidat, Donald Trump l'a bien précisé, et c'est après tout l'homme qui a écrit le livre intitulé « The Art of the Deal », et a décrit l’accord comme l’un des pires jamais conclus par les Etats-Unis dans son histoire diplomatique. Et les ayatollahs sont informés du fait que cet accord a une durée de vie très limitée. Nous avons déjà vu le changement de politique se faire sentir lors du récent voyage du secrétaire d'État Tillerson au Japon, en Corée.
Le message était très clair à l'égard du programme d'armes nucléaires nord-coréen, lorsqu'il a déclaré : « la politique antérieure de la soi-disant patience stratégique est révolue et terminée. » En ce qui concerne les armes nucléaires, il ne peut y avoir de patience avec leur propagation. Je pense que compte tenu de ce que nous savons sur les relations entre la Corée du Nord et le régime des Mollahs, leur coopération sur les programmes de missiles balistiques, leur coopération dans le domaine nucléaire, une ligne différente de celle de la Corée du Nord est juste la première étape vers une ligne très différente concernant le programme des mollahs.
Il s'agit d'un accord que le régime de Téhéran a déjà violé de plusieurs façons que nous connaissons, et je suis convaincu qu'il l'a violé à bien des égards à notre insu, en dissimulant des programmes aux inspecteurs internationaux, en manipulant certains d’entre eux, peut-être même en Corée du Nord.
Le fait est que le régime demeure sur la liste américaine des États sponsors du terrorisme, c'est la définition même d'un régime parasite qui est en quête d'armes nucléaires, qui parraine le terrorisme et l'oppression de ses propres citoyens. C'est un régime voyou. Pas un peuple voyou, mais un régime voyou.
C'est pourquoi j'ai cru depuis plus d'une décennie que la politique déclarée des États-Unis devrait être un changement de régime en Iran. Le plus tôt serait le mieux, pour la paix et la sécurité internationales, et pour le peuple souffrant de l'Iran.
Mais maintenant, à court terme, nous devons faire face aux conséquences de cet accord sur les programmes d'armes nucléaires, quelque chose que j'ai appelé un Waterloo diplomatique américain. Je voudrais simplement à ce stade adresser un avertissement amical aux entreprises Américaines, aux entreprises Européennes et aux entreprises du monde entier : les sanctions internationales imposées à cause du programme nucléaire des mollahs ont été allégées, mais les sanctions américaines, qui sont destinées à leur parrainage du terrorisme dans le monde entier, sont maintenues. La désignation du régime en tant qu’État sponsor du terrorisme est maintenue.
Je dirais qu’aucune entreprise américaine responsable ne devrait faire affaire avec un État sponsor du terrorisme. Et je dirais la même chose pour les entreprises Européennes. Il est vrai que, dans le cadre de l'accord, peut-être que 150 milliards de dollars d'actifs ont été dégelés et donnés au régime et que de nombreux accords ont déjà été signés, mais il y a encore fort à faire et toute entreprise qui exerce une activité économique, commerciale ou d’investissement avec ce régime risque le capital de ses actionnaires, elle risque sa réputation et elle risque certainement de ne jamais récupérer cet argent. Donc, avant que les hommes d’affaires ne prennent un avion en direction de Téhéran, pendant que ce régime demeure au pouvoir, n'oubliez pas que les yeux du monde sont toujours sur vous.
Ce que nous voulons tous voir en Iran est un gouvernement représentatif, avec le peuple iranien autorisé à élire ses propres dirigeants. J'ai observé l’OMPI et le CNRI depuis de nombreuses années et j'ai examiné soigneusement la plateforme de l’OMPI, j'ai noté son programme, en particulier en ce qui concerne la renonciation aux armes nucléaires. C'est le genre de débat que l'Iran doit avoir. Ce sont les types de principes qui doivent être défendus.  
Comme je l'ai dit, nous attendons les détails de ce que sera le programme de l'administration Trump. Comme d'habitude, il y a un débat au sein des États-Unis, aucune transition américaine d'un président à l'autre ne se déroule aussi rapidement que nous le souhaitons. Je demande juste un peu plus de patience pendant que cela s'arrange. Je pense qu'il y a des mesures que l'administration envisage, que je préconiserais certainement, en commençant par mettre les pasdaran sur la liste des organisations terroristes étrangères le plus tôt possible.
Les pasdaran sont devenus des ennemis de l'Amérique, dès le jour où notre ambassade a été prise en otage à Téhéran au début de la révolution de 1979, se poursuivant un autre jour de l’année 1983 à Beyrouth, lorsqu'un officier des pasdaran se trouvait sur une colline en regardant à travers les jumelles alors qu’un groupe précédent du Hezbollah attaquait la caserne des marines américaines et tuait plus de 250 marines américains, pendant que des milices entraînées et armées par les pasdaran en Irak ont ​​attaqué les troupes américaines. Ceci est une longue histoire et ce n'est pas quelque chose que les États-Unis devraient négliger. Donc, j'espère que les pasdaran, la véritable organisation terroriste, seront listés une fois pour toute – et ce sera une journée aussi belle que lorsque l’OMPI a été enlevée de cette liste à juste titre.
Je sais qu'il y a encore beaucoup à faire et cela peut sembler parfois comme un voyage frustrant. Mais tout ce que je peux dire, c'est que c'est une merveilleuse fête, joyeux Norouz à vous tous.

#Norouz #Bolton #Iran

Monday, April 3, 2017

Vidéo - Le Jean Pierre Muller conseiller départemental du Val d’Oise à la fête de Norouz avec la Résistance iranienne à Tirana

Jean Pierre Muller conseiller départemental du Val d’Oise Maire de Magny-en-Vexin, participait le 20 mars dernier à la cérémonie du Nouvel An iranien en présence des membres de la Résistance iranienne en Albanie.

Aux côtés de Bruno Macé, maire de Villiers Adam, Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, le révérend George Frendo, archevêque de Tirana, Elona Gjebrea, ministre adjoint de l'Intérieur albanais, Pandeli Majko, ancien Premier ministre albanais et David Muniz, ambassadeur américain adjoint en Albanie, les participant ont souhaité que la nouvelle année soit celle de la rupture des chaînes de la dictature religieuse au pouvoir en Iran. 
Dans son intervention, le maire Jean Pierre Muller, a déclaré : 
«‌ Madame la présidente, chère Maryam Radjavi,
Chers amis des Moudjahiddines du Peuple,
Mesdames et messieurs les honorables représentants des autorités civiles ? politiques et religieuses des pays amis qui sont représentés ici aujourd’hui, chers amis,
Après les discours que vous venez d’entendre, de nos amis américains, Robert Torricelli, John Bolton ; de nos amis albanais, l’ancien premier ministre Pandeli Majko, les ministres albanais, et avec ces mots de Pandeli Majko pertinents, justes, comme tous les autres, mais les siens tellement empreint d’humanisme. Le discours du cœur disait-il tout à l’heure. Le discours du cœur c’est le discours de la vérité et de la justice. Alors après tous ces orateurs, comment-vous dire les choses ? La tâche n’est pas aisée, elle n’est pas simple, et je dirai même qu’elle est très difficile. Alors je vais vous faire part de mon sentiment à cet instant. Je vais vous dire ce que j’ai vécu ce matin en venant de l’hôtel à ici en entrant dans cette salle.
Je vais même vous dire qu’hier quand je suis parti et que mon ami Bruno Macé, maire de Villiers-Adam, nous avons quitté Paris dans le froid, sous la pluie, emmitouflés dans nos manteaux, et ce matin nous avons abandonné nos manteaux et nous sommes venus de l’hôtel ici sous un très beau soleil, avec une belle matinée. Et lorsqu’on est sortis de la voiture, pour venir jusque-là, je commençais à avoir les yeux qui pleuraient. J’ai mis mes lunettes de soleil et c’est passé. Naturellement, en entrant j’ai enlevé ces lunettes de soleil, on en a pas besoin à l’intérieur, mais les larmes me sont venues aux yeux. Les larmes me sont venues aux yeux parce que j’ai entendu l’ampleur de vos acclamations, pour tous les invités qui arrivaient. Et cela m’a particulièrement touché. J’ai eu les larmes aux yeux parce que j’avais peur pour vous. Nous avions peur pour vous pendant des années et des années. Nous avions peur de ne jamais vous connaître, si ce n’est par écran de télévision ou d’ordinateur interposé. Comme on a été reconnus tous les deux, hier par Parissa et ses sœurs à l’aéroport de Vienne, et quand je dis ses sœurs c’est mes sœurs, nos sœurs.
On avait peur pour votre sécurité, on avait peur de ne jamais vous connaître. On avait peur comme l’ont dit les orateurs précédents que cela se finisse très très mal pour vous, avec les attaques comme celles que vous avez subies en 2013 et où la barbarie a un temps gagné. Et quand je parlais du discours plein d’humanisme, empreint de justice de l’ancien premier ministre que je connaissais en photo, que je ne connaissais pas, et bien là aussi mon cœur a battu plus fort, parce que le monde change. Il y a tellement de gens qui n’acceptent pas les autres. Dans cet Occident qui vit bien, en France comme ailleurs, il y a tellement de gens qui disent « C’est pas notre affaire. On ne peut pas accepter toute la misère du monde. On ne peut pas accepter tous les réfugiés du monde. » Je ne connaissais pas Tirana, je ne connaissais pas l’Albanie, j’ai fait un mémoire sur l’Albanie quand j’étais étudiant, mais j’ai entendu des mots ici de la part de l’ancien premier ministre et de ses amis, et si j’ai bien compris, toute t
endance politique confondue, qui me font chaud au cœur, et qui me disent que la justice et la liberté et le respect des autres finiront par triompher grâce à des gens comme ça.

Alors si j’ai eu les larmes aux yeux tout à l’heure c’est pas par faiblesse, ce n’est pas par sensiblerie, c’est tout simplement parce qu’ici, et ça a été dit aussi, je me sens avec les miens. Vous êtres très nombreux, 3000 a-t-on dit, mais j’ai l’impression que je vous connais tous. Et ce ne sont pas des propos de circonstance, que vous êtes tous des amis, des frères et des sœurs. Parce que dans le combat, pour le combat pour les droits de l’homme, eh bien nous sommes tous de la même famille. Nous avons tous les mêmes valeurs et nous sommes tous des frères et des sœurs. C’est pour ça que j’avais les larmes aux yeux tout à l’heure.
Et si je suis là aujourd’hui avec Bruno Macé, si en tant que co-président des 14000 maires de France, du comité des maires de France, pour la défense que nous avions organisé pour la défense d’Ashraf, aux côtés de Jean-François Legaret, le maire du 1er arrondissement de Paris, et aux côtés de Jacques Boutault, le maire du 2ème arrondissement de Paris, qui ne peuvent pas être à Tirana aujourd’hui. Il y a 36000 maires en France, il y a 36000 mairies et la France c’est quoi ? Sans donner de leçons aux autres, c’est la patrie, comme l’on dit, c’est une réalité des droits de l’homme. C’est le pays qui a écrit la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen ; c’est le pays qui a comme devise au-delà de son drapeau – bleu, blanc, rouge – les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité qui sont au fronton de toutes les mairies, c’est écrit sur toutes les mairies des 36000 communes de France.
C’est aussi pour cela que nous sommes à vos côtés, parce que la France c’est le pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité encore une fois. Et votre combat pour la liberté, pour un Iran libre, c’est notre combat, c’est le combat de la France, c’est le combat de tous les gens épris de liberté, où que ce soit. S’il y a des attaques à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, c’est notre combat à tous. Et naturellement, nous ne pouvons pas supporter, parce que c’est insupportable. Eh bien ce qui se passe chez vous, l’inégalité entre les hommes et les femmes, la peine de mort, l’absence de libertés ; ça a été dit, je ne vais pas le redire, c’est aussi pour cela que nous sommes à vos côtés au quotidien.
Mais quand vous nous dites merci, vous vous trompez. Vous n’avez pas à nous remercier, c’est ce qu’on disait aussi en arrivant. Nous faisons si peu. C’est si confortable à Paris de dire ou d’être là ce matin, même s’il faut l’être là, ceux qui sont les vrais combattants de la liberté, qui sont au front, parce que je crois qu’il faut dire les choses comme ça, à la pointe du combat, eh bien, c’est vous, c’est les combattants de la liberté, ça a été dit aussi ce matin. C’est les Moudjahiddines du Peuple. Vous êtes l’alternative, vous êtes l’alternance, vous êtes de vrais combattants de la liberté. A l’instar de Jean Moulin, chez nous. Jean Moulin c’est l’icône de la résistance contre les Nazis. Eh bien quelqu’un l’a dit tout à l’heure, je crois que c’est Robert Torricelli ou John Bolton, où que vous soyez, vous devez être un combattant. Mais c’est sûr que ce n’est pas facile d’être un combattant à Téhéran ou en Iran parce qu’on sait quelle est la répression qui sévit là-bas.
Donc vraiment, je crois que si nous sommes ce matin, aujourd’hui à vos côtés, c’est parce que nous partageons des valeurs communes. Et pour terminer mon propos, et pour revenir un peu avec ce qui a été dit auparavant, je crois que nous sommes selon mon calendrier – si je puis dire les choses comme ça – en 2017. Selon le calendrier que l’on fête aujourd’hui, avec le nouvel an, en l’an 1396. J’ai commencé par une confidence, permettez-moi d’en faire une autre. Moi je trouve le temps long, particulièrement long. Parce qu’on se voit à Villepinte, on se voit à Auvers, on a l’honneur et la joie d’être à vos côtés ici à Tirana, moi je veux que le temps aille plus vite, et on peut quelques fois désespérer. L’orateur précédent disait on libèrera l’Iran l’année prochaine, si c’est le mois prochain c’est mieux que dans deux mois ; si c’est dans trois mois c’est mieux que dans un an.
Mais tous les murs finissent par tomber. Quelques fois ils ne se fendent même pas, ils tombent d’un seul coup et on l’a vu. Un autre grand défenseur de votre cause, de notre cause, Íngrid Betancourt, elle est citoyenne d’honneur de ma ville Magny-en-Vexin. Longtemps j’ai cru qu’on ne la reverrait jamais. Et elle est à nos côtés. Nelson Mandela, je pensais aussi que jamais il ne sortirait de prison j’ai rencontré un de ses meilleurs amis en Afrique du Sud. Ils ont tenu et d’un seul coup, si je puis dire les choses comme ça, eh bien il a retouvré la liberté. Donc je crois vraiment que là aussi le temps du régime des mollahs est compté parce que la liberté, l’égalité, la fraternité finissent toujours par triompher. Et comme cela a été dit aussi, même quand l’hiver est rigoureux, quand on a l’impression que plus rien jamais ne poussera, n’éclora, les images qui ont été montrées tout à l’heure, et les films qui ont été montrés, montrent que les fleurs fleurissent, fleurissent, fleurissent… et je crois que bientôt il y aura un beau printemps en Iran.


C’est Albert Schweitzer, qui disait « là où vous êtes, faites toujours en sorte de montrer, de faire preuve de davantage d’humanité pour les autres, c’est de cela dont dépend l’avenir du monde ». Vous êtes ces combattants de la liberté, vous faites en sorte de montrer toujours davantage d’humanité pour les autres. Donc ce combat nous allons le gagner, et nous allons le gagner parce que l’Iran des mollahs ce n’est pas l’Iran. L’Iran c’est le vôtre, c’est celui de la liberté, de l’égalité, de la fraternité dont vous êtes les meilleurs modèles. »
#Muller #Iran #Albanie